Semallé


 

Village où Thérèse  fut accueillie en nourrice par  Rose Taillé


 

Petit village, situé à une dizaine de kilomètre d’Alençon, où Thérèse vécut de mars 1873 au 2 avril 1874.

A peine un mois après sa naissance l’enfant était si malade que l’on redoutait une mort prochaine.

En mars, Zélie Martin, sa maman, cherche une nourrice car c’est la seule chance pour sauver sa fille. Elle a pensé à une brave femme de Semallé, Rose Taillé (appelée familièrement la petite Rose). Aussi bravant tous les dangers et les fatigues, elle partit de bon matin, à pied, chez elle pour  lui demander de nourrir son enfant.

 

Vers le 15 mars 1873, Thérèse va donc dans ce lieu, au hameau de Carrouges, où Rose, son mari Moïse et leurs quatre enfants accueillent avec joie le bébé.

Là, Thérèse prend des forces, profite dans la simplicité du bon air de la campagne, va aux champs avec sa nourrice, est brunie par le soleil, apprend à aimer les fleurs et les animaux.

Le jeudi, Mme Taillé vient à Alençon au marché vendre son beurre et Thérèse n’aime pas la quitter.

La petite fille avait, à Semallé, la visite de sa famille quand ils le pouvaient.

C’est dans ce village que Thérèse a commencé à parler, à faire ses premiers pas.

 

Rose, quand elle le pouvait, allait à la messe.

Complètement guérie Thérèse rentre à Alençon, le 2 avril 1874, après 13 mois passés au bon air de la campagne, choyée par les braves époux Taillé. Ils sont d’ailleurs restés amis avec la famille Martin, par la suite.

Nous aussi, profitons de cette nature apaisante, admirons là et rappelons-nous le Dieu créateur.

Sur la façade de la Maison, au lieu dit Carrouges, nous remarquons une plaque commémorative surmontée d’une statuette de Thérèse.

 

 A l’église du village de Semallé un très beau vitrail, du maître verrier Paul Bony, représente la sainte carmélite.
 
 

 

 

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