Témoignage d'un couple venu à Alençon pour la fête du 9 juillet 2011

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Nous avons eu le privilège et le bonheur de nous trouver à Alençon pour « la Marche des Epoux » organisée par votre Diocèse. Vous dire que c’est une belle et bonne initiative, que l’organisation était réussie : c’est vrai, c’est l’évidence ! La journée fut recueillie et priante. Nous étions divers, divers de par nos origines, divers dans nos âges, divers dans les années de mariage en ce samedi d’été à mettre nos petits pas dans les lieux familiers de ce couple remarquable, et, pour arriver à ce point de sérénité et de joie nous savons que la présence de guide spirituel est nécessaire ; les prêtres qui nous ont accompagnés ont toute notre reconnaissance : Les Pères Alexis de Brébisson et Pierre-Antoine Bozo lors de la marche (Que nous sachions nul ne s’est plaint d’une quelconque ampoule au pied , et la lumière était dans tous les yeux), le Recteur de la Basilique d’Alençon, le Père Thierry Hénault-Morel, qui en plus s’est soucié de notre déjeuner (par la pensée nous lui entonnons l’air de « L’Auvergnat »).

 

            Notre faim était surtout autre et avec eux, avec vous, avec tous les organisateurs, sous l’impulsion de votre Evêque Monseigneur Habert dans son envoi du matin, avec Monseigneur Ventura dans ses homélies d’Alençon et de Lisieux, vous nous avez ravi l’âme.

 

            Au cours de cette marche des Epoux, j’ai eu l’impertinence de fixer dans l’objectif de l’appareil-photo des temps en suspension ; ils sont visibles, là  la ferveur, là la sérénité ; sur ces clichés faits sans recherche esthétique mais qui se voulaient l’expression de ces temps de prières, de solitude partagée dans l’attente de « La Rencontre symbolique sur le Pont de Sarthe ». Il suffit de regarder les visages au début, de les regarder à la fin où la joie explose dans autant de sourires qu’il y eut de bonheur à retrouver celle ou celui qui était sur l’autre rive. Il y a aussi du beau dans ces minutes de concentration que chacun s’est réservé pour exprimer au travers des mots tout le débordement de ses sentiments pour celle qui en faisait de même sur l’autre chemin.

 

            Ce fut cela, tout cela, et aussi le renouvellement de nos promesses, les bénédictions, l’Eucharistie, ce fut aussi de se trouver presque indiscrètement dans la Maison des époux Louis et Zélie Martin guidés par les Religieuses pour nous laisser entrevoir leur cadre de vie, à une senteur près de feu qui crépite.

 

            « Au commencement » ce sont les deux premiers mots, les deux battants d’une porte qui s’ouvre sur le récit biblique et sur son enseignement, au commencement la plus belle page de Sainte Thérèse ce fut celle écrite par ses parents ; « un père et une mère plus digne du Ciel que de la terre ».

 

            Nous n’avons que notre joie puisée dans ces heures passées en terre normande pour vous remercier de cet accompagnement et de cet investissement, et du cœur que vous avez mis pour initier ces journées. Nous ne doutons pas que ce premier pas sera dépassé par celui qui le suivra : c’est notre souhait, c’est notre attente. En union de prières, nous l’étions ce samedi et nous nous unissons encore aujourd’hui à vous et tous les alençonnais qui peuvent s’honorer de sentir le souffle de la Famille Martin effleurer leur front et enflammer leur cœur. 

 

 Un couple participant

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